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Votre présence dans des colloques, vos tribunes dans la presse ou vos prises de positions sur des forums spécialisés peuvent aider les recruteurs à esquisser votre profil professionnel. Reste que ce type d'éléments est en général favorable au candidat.
Des photos personnelles
En vacances, en famille ou en soirée, les clichés que vous prenez n'ont probablement pas vocation à se retrouver entre les mains de votre futur employeur. Pourtant, par négligence, les photos que vous mettez en ligne peuvent rester accessibles à quiconque cherche des informations sur vous. "Pourtant, il est possible de ne permettre qu'à votre mère de voir la photo de vous à 5 ans, mais beaucoup ne prennent pas le temps de limiter ces accès", se lamente un recruteur.
Evidemment, un recruteur ouvert d'esprit ne vous en tiendra pas rigueur. "Que vous vous déguisiez en Dalida le samedi soir, cela fait-il de vous un mauvais commercial ?", ironise Philippe Dylewski. Reste que, selon les secteurs et les entreprises, tous les employeurs ne réagissent pas de la même façon. Mieux vaut donc limiter l'accès à vos photographies privées.
Des oublis professionnels volontaires
Sur les réseaux sociaux, il y a ce que vous dites. Et ce que l'on dit de vous. Autant d'informations qui circulent sur la Toile. "De manière générale, sur les réseaux sociaux, les informations privées intéressent peu les recruteurs, reconnait Philippe Dylewski. Cependant, certains commentaires se révèlent intéressants, par exemple : "félicitations pour ta nouvelle entreprise !" Un candidat qui crée son entreprise, c'est suspect."
Mieux vaut donc faire attention sur ce qui traine sur Internet à votre sujet. Les informations de la vie privée peuvent être gênantes mais rarement pénalisantes. En revanche, des informations sur votre carrière aiguiseront nécessairement la curiosité des recruteurs.
Un passé plus ou moins trouble
"J'ai déjà entendu certains de mes confrères demander à l'un de leurs contacts aux renseignements généraux des informations sur un candidat", témoigne un professionnel des RH. Cette méthode, parfaitement illégale, reste cependant extrêmement marginale. D'autant plus que les policiers semblent aujourd'hui beaucoup plus contrôlés dans leur consultation des fichiers.
Mais un passé peu glorieux ne se cache pas uniquement dans les secrets du casier judiciaire. Ces informations peuvent être accessibles à tous, pour peu qu'ils cherchent un peu. "On m'a demandé de faire une recherche sur un homme pas plus tard que ce matin, raconte le détective privé Philippe Dylewski. C'est dans un article de presse de 1996, disponible en ligne, que je l'ai retrouvé : il était présenté sous les traits d'un escroc.