Votre collègue de bureau commence à vous taper sur les nerfs. Que faire, que lui dire à Nos conseils pour enterrer la hache de guerre. Valérie, secrétaire, partage son bureau depuis cinq mois avec une nouvelle collègue dont le portable ne cesse de sonner.
« Lorsque quelque chose ne me plaît pas, explique Valérie, j ai un mal fou à l exprimer. Du coup, j accumule la colère en moi. Un jour, j ai explosé. Hélène, ma collègue n a pas compris pourquoi, je lui parlais sur un tel ton ! Aujourd hui, nos relations sont très tendues. Certains jours, je pense sérieusement à chercher un nouvel emploi. »
Règle n°1 : désamorcer vite le conflit
Pour Marshall B. Rosenberg, fondateur du Centre pour la Communication Non Violente et auteur du livre Les mots sont des fenêtres ou bien ce sont des murs, il ne faut pas attendre plus de cinq heures pour désamorcer un conflit. A l instar de l exemple de Valérie, s il n est pas exprimé, la rancune se développe, s accumule et s amplifie au fil du temps, jusqu au jour, où partager un espace de vie avec la personne en question devient impossible. « Je regrette aujourd hui, d avoir attendu aussi longtemps pour demander tout simplement à ma collègue de couper la sonnerie de son portable, admet Valérie. Mais, en revanche, grâce à cette expérience, j ai compris qu il était très malsain d accumuler en moi toute cette colère. »
Règle n° 2 : comprendre ce qui se passe
Ce n est pas facile à admettre, mais nos ennemis représentent souvent nos meilleurs professeurs, car sans le savoir, ces derniers ont souvent le don de faire ressortir nos points faibles. « A chaque fois que l on rencontre une personne problématique, explique Christine Muller, psychothérapeute, il est bon de s interroger sur soi-même, car, s il est impossible, voire très difficile de changer l autre, changer soi-même l est davantage. En transformant notre comportement, on invite l autre à s y adapter et à réagir autrement.
Règle n°3 : prendre du recul
Avant d accuser votre collègue, réfléchissez à ce que vous ressentez. Selon Marshall B. Rosenberg, l autre peut déclencher une émotion désagréable, mais il n est pas responsable de vos émotions. Autrement dit, si votre collègue de travail vous blesse par une de ses réflexions, certes maladroite, il ou elle a sans doute déclenché en vous un mal-être, mais il ou elle n est pas responsable de la colère qui vous habite. Une autre personne aurait sans doute tout aussi bien pu réagir autrement. « Cette colère ou tout autre émotion désagréable parle de nous, de notre histoire, de notre vécu, pas de la personne qui l a provoquée, insiste la psychothérapeute Christine Muller. Nous sommes responsables de nos émotions : personne ne peut les guérir à notre place. »
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