L'Institut CRF, qui identifie les organisations à la pointe des politiques de développement professionnel de leurs collaborateurs vient d'étendre son label Top employeurs à l'Afrique.
Comme annoncé sur nextafrique.com, les premières entreprises lauréates en Afrique ont été révélées cette semaine.
Les défis RH auxquels restent confrontées les entreprises en Afrique sont l adaptation au marché local et la récupération des talents de la diaspora africaine.
« A mesure que les entreprises se développent leurs empreintes sur le continent, il devient de plus en plus important de développer à la fois des politiques RH applicables et des pratiques pertinentes », explique Samantha Crous, responsable pays de l Institut CRF en Afrique du Sud.
« Ces politiques sont devenues indispensables pour la gestion de la redistribution massive de talent qui sera nécessaire pour soutenir le développement des affaires avec succès dans de nombreux marchés émergents du continent », dit-elle.
« Et c'est pour cette raison que nous avons créé l indice Top employeurs en Afrique »
Premier événement RH à l échelle africaine, la cérémonie annuelle de certification des Top Employeurs s est déroulée à Johannesburg le 29 août dernier.
La certification Top Employeurs n est accordée qu aux entreprises qui répondent rigoureusement aux normes les plus élevées en ressources humaines dans les domaines suivants : la stratégie, l organisation de la fonction RH, la communication, la gestion de la diversité, la responsabilité sociale des entreprises, la gestion des connaissances, la gestion des talents, l'engagement, la gestion de la performance, et les récompenses et la reconnaissance de leurs collaborateurs.
Voici, par ordre alphabétique, les entreprises détentrices du label Top Employeurs en Afrique pour 2012/2013.
- British American Tobacco : Afrique du Sud, Angola, Mozambique, Zimbabwe.
- Ernst & Young : Afrique du Sud, Kenya, Maurice, Mozambique, Namibie, Nigeria.
- G4S : Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Côte d'Ivoire, RDC, Kenya, Malawi, Mozambique, Zambie.
- Microsoft : Afrique du Sud, Egypte, Kenya, Nigeria.
- Old Mutual : Afrique du Sud, Kenya, Namibie, Zimbabwe.
- Siemens : Afrique du Sud, Algérie, Maroc, Nigeria.
- Unilever : Afrique du Sud, Ghana, Kenya, Nigeria.
« Être reconnu comme l un des meilleurs employeurs de l'Afrique nous aide à réassurer en interne nos collaborateurs sur la qualité de leur environnement de travail parmi les meilleurs sur le continent », explique Samuel Seshni, responsable du personnel Afrique chez Ernst & Young, qui opère dans 33 pays africains pays.
Pour Samuel Seshni, la certification Top Employeurs d Ernst & Young aide à attirer de meilleurs talents. « Globalement, cela nous aide à poursuivre l'amélioration continue dans le but de développer notre culture des ressources humaines et nous donne l opportunité de nous comparer à d'autres employeurs de choix ».
« La stratégie mondiale d Unilever est de doubler notre activité tout en réduisant notre impact sur l'environnement ; ce qui appelle à une stratégie axée sur les talents qui soutient cette ambition de croissance », explique Antoinette Irvine, vice-présidente des ressources humaines Afrique chez Unilever.
« Nous sommes extrêmement fiers d'être considéré comme un précurseur dans ce domaine, et nous sommes ravis que nos opérations en Afrique se montrent à la hauteur de la norme mondiale des meilleures pratiques et politiques RH. Nous sommes impatients d utiliser, non seulement la certification, mais aussi les évaluations rigoureuses et les données de référence pour améliorer continuellement nos pratiques de gestion des collaborateurs à travers le continent », ajoute-t-elle.
Les résultats ont été vérifiés par Grant Thornton Afrique du Sud. « Dans un contexte où les entreprises en demandent beaucoup à leurs employés, il est gratifiant de voir que les meilleurs employeurs prennent conscience de la valeur de l'investissement dans leurs relations avec les employés », affirme Samantha Crous. « Le potentiel de développement et de croissance est l'une des principales caractéristiques d'un employeur de choix. »
Environ 12 pour cent des participants ne répondaient pas aux critères de l évaluation objective et factuelle en matière de pratiques de rémunération, d'avantages en nature et de conditions de travail, d'évolution et de gestion des talents, de formation et de développement professionnel, et de culture d entreprise.