Le premier TGV du Nigeria sera inauguré en Mars 2016, c’est un train d’une vitesse de 120 à 150 km à l’heure. Ce TGV qui fera Lagos-Kaduna permettra aux populations de parcourir ces distances en moins d’une heure de temps. D’un cout total de 849 millions de dollar, le projet a été réalisé par la China Civil Engeneering Construction Company (CCECC).
Après leur fusion en 2014, les deux plus grandes entreprises chinoises de fabrication de Trains à grande vitesse (CNR et CSR) vont exporter leurs technologies en Afrique, douze pays prioritaire dont cinq africains : Angola, Éthiopie, Nigeria, Kenya, Zimbabwe.
Le nouveau groupe chinois viendra donc mettre en mal les leaders européens dans le secteur du train à grande vitesses notamment Alstom et Siemens, la Chine à elle seule disposant du plus grand réseau de TGV au monde, plus de 11 000 kilomètres.
Le mariage entre la Chine et le Nigeria scellé depuis 2008 avec l’arrivée au Pouvoir du président Yar Adua ne va pas se limiter au TGV.
En Novembre 2014 le gouvernement nigérian et le géant du rail China Railway Construction Corporation vont signer un accord pour la construction d’une ligne de chemin de fer de 1 400 kilomètres, un contrat record de 12 milliards de dollars pour construire une ligne ferroviaire longeant la côte du pays africain.
La ligne de chemin de fer de 1 402 kilomètres reliera, en suivant la côte et en traversant notamment le delta du Niger, la capitale économique nigériane, Lagos, à la ville de Calabar (est) a la frontière du Cameroun. Il s’agira du plus gros contrat pour une entreprise chinois hors de Chine.
En Décembre 2013, le Kenya a lancé les travaux du TGV Nairobi-Mombasa financé par la Chine qui sera destinée à remplacer une ligne de chemin de fer vétuste datant de l’époque de la colonie britannique, les 1300 kilomètres devront permettre de rallier l’Ouganda et le Sud-Soudan.