Devenir riche ne s’apprend pas à l’école...

Devenir riche ne s’apprend pas à l’école car : « Toutes les écoles du monde ont été conçues pour produire de bons employés et non des employeurs » Robert Kiyosaki dans « Père riche, Père Pauvre ».

POUGALA FAIT PAYER 2300€ POUR ALLER APPRENDRE A PLANTER LE PIMENT EN 4 JOURS ? C’est le titre qu’un journaliste camerounais résidant aux USA a mis à la une de son journal en ligne. C’est évident que ce qui a le plus fait rire tous ceux qui ont un jour suivi une formation Rinvindaf, n’était pas la phrase en elle-même, mais l’état d’ignorance dans laquelle le système académique nous plonge et dont ce monsieur en donnait la preuve évidente en toute bonne foi, sans bien sûr s’en rendre compte. Il continuait en se demandant :

« Qu’est-ce qu’on peut bien enseigner en 4 jours qui vaille un tel chiffre ? »

Il regardait le monde sous l’angle de l’esclave, de l’employé, tel que le système éducatif l’a formaté à devenir et à aucun moment, il ne pouvait se demander ce qu’économiserait un participant pour le fait de venir comprendre au préalable avant tout investissement, les erreurs élémentaires qui lui auraient couté 100 fois plus cher en termes d’échec programmé.

Et il concluait que tous les participants était des gibiers, des idiots. Mais ce n’était pas sa faute d’avoir un raisonnement si enfantin. C’est le personnage que le système éducatif dans son ensemble et dans tous les pays du monde fabrique. Un personnage qui ne doit pas mettre en question le gâteau que les plus malins du système appelés « patrons » se partagent. Un individu qui va passer sa vie à travailler dur pour être en mesure de servir ces patrons. Il va passer 30 ans de sa vie à payer une maison oubliant bien sûr de vivre et donc de participer à toute activité pouvant lui permettre d’avoir sa part du gâteau. Et après lui, ce sont ses propres enfants qui vont prendre sa place dans la chaine, puisqu’il les a éduqués pour le remplacer dans le système hiérarchique de valeur dans la société.

Voilà pourquoi je m’insurge de voir des parents en Afrique, payer pour leurs enfants, 10.000€ à des passeurs pour les envoyer en Occident être esclaves. C’est la pire des bêtises qu’un africain puisse commettre. Mais comme le système nous a tous formatés à poser comme notre meilleure aspiration, celle de devenir le chef des esclaves (employés) quelque part en occident, alors personne semble ne se rendre compte qu’il s’agit d’une bêtise.

L’Afrique est le seul El Dorado pour les nouveaux patrons. Et si ce ne sont pas les africains à le comprendre et très vite, d’autres viendront puiser et manger notre gâteau à notre place, avec notre aide, puisque nous serons des salariés à leur service. Ils sont déjà en train de débarquer chez nous. Il suffit de voir qui occupe les classes Business des avions qui atterrissent tous les jours sur les pistes des aéroports de notre cher continent pour s’en rendre compte.

Le système éducatif nous enseigne comment on gère une banque, mais jamais comment on crée sa propre banque et c’est bien cela que le Rinvindaf vous enseigne. Voilà pourquoi nous demandons à tous les participants d’oublier ce qu’ils ont étudié avant s’ils veulent profiter au maximum des enseignements qu’ils recevront. Car tout diplôme eu avant, je dis bien tous les diplômes ne préparent qu’à servir et non à devenir patron. Cette fois-ci, ce n’est plus seulement moi qui le dis, mais le quotidien suisse Le Temps dont l’article est publié ci-dessous avec le titre : « Devenir riche ne s’apprend pas à l’école ». Bonne lecture.

Lisez ceci :

DEVENIR RICHE NE S’APPREND PAS A L’ÉCOLE de Amanda Castillo

Le système d’éducation est conçu pour produire de bons employés et non des employeurs. Seul un sens des affaires aiguisé, et non un savoir académique, procure une sécurité financière

Qu’enseignent les parents riches à leurs enfants? C’est la question posée par Robert Kiyosaki, auteur du best-seller Père riche, père pauvre. «J’ai eu deux pères, explique-t-il, l’un riche et l’autre pauvre.» De ces deux pères, il reçoit une double culture: scolaire par son père biologique, un intellectuel qui mène une carrière de directeur du Ministère de l’éducation d’Hawaii; entrepreneuriale par son père spirituel, un self-made-man qui a déserté les bancs de l’école très tôt. Si les deux pères rencontrent chacun un vif succès dans leurs carrières respectives et gagnent tous deux des revenus substantiels, celui qui détient les diplômes éprouvera tout au long de sa vie des difficultés financières alors que le père «inculte» s’enrichira au point de devenir l’une des premières fortunes d’Hawaii. Comment expliquer ce paradoxe?

Les écoles ont été conçues pour produire de bons employés et non des employeurs

Kiyosaki explique que «les écoles ont été conçues pour produire de bons employés et non des employeurs, raison pour laquelle elles se concentrent sur les aptitudes scolaires et professionnelles et abandonnent aux parents le soin d’éclairer leurs enfants sur les questions d’argent.» Peu de pères inculquent cependant des connaissances financières à leurs progénitures, l’argent étant en outre considéré dans certaines familles comme un vice ou un objet de honte. En négligeant cet aspect de leur éducation, ils font de leurs enfants des «esclaves de l’argent».

Maitriser sa destinée

Devenus adultes, ceux-ci sont à la merci d’un employeur qui peut à tout moment les licencier. Leur savoir académique ne les met par ailleurs pas à l’abri des problèmes d’argent. Kiyosaki rappelle que seule une éducation financière, axée sur l’entreprenariat, permet de devenir maître de sa destinée. Il cite l’exemple de nombreux médecins, avocats ou ingénieurs très instruits qui, faute d’avoir appris à mettre l’argent à leur service, se débattent toute leur vie avec des problèmes financiers. «Il est risqué de nos jours, résume-t-il, de dire simplement à un enfant: «étudie avec ferveur puis cherche-toi un emploi.» À l’heure actuelle, l’enfant a besoin d’un enseignement plus raffiné, plus subtil.» L’enseignement précisément dispensé par ces «papas riches». Quel est-il?

« Ce qui compte dans la vie, ce n’est pas combien d’argent vous gagnez, mais les sommes que vous parvenez à conserver »

Lorsqu’un «père pauvre» conseille à son enfant d’étudier avec application afin de décrocher un emploi stable au service d’une bonne entreprise, le «père riche» prodigue le même conseil afin que son enfant trouve une bonne entreprise à acheter. De la même manière, le «père pauvre» apprend à son enfant à écrire un CV impressionnant pour décrocher un emploi alors que le «père riche» lui apprend à rédiger de solides projets financiers pour créer des emplois. Le «père pauvre» interdit les discussions d’argent à table, le «père riche» les encourage. Quand le «père pauvre» répète à longueur de journée «nous n’avons pas les moyens d’acheter cela», le «père riche» interroge: «quelle action devons-nous entreprendre pour avoir les moyens d’acheter cela?»

«Papa riche» contre «papa pauvre»

«Ce qui compte dans la vie, note Kiyosaki, ce n’est pas combien d’argent vous gagnez, mais les sommes que vous parvenez à conserver.» Car un emploi n’est qu’une solution à court terme pour un problème à long terme. Les factures ne tombent-elles pas invariablement à la fin de chaque mois? Pour sortir de la foire d’empoigne, soit le procédé qui consiste à travailler comme un forcené toute sa vie afin de payer son hypothèque, ses taxes, ses impôts et ses cartes de crédit, il est nécessaire d’investir dans des actifs qui génèrent des revenus. «Un des problèmes inhérents au milieu scolaire est que vous devenez ce que vous étudiez. Si vous étudiez la cuisine, le droit ou la mécanique, vous devenez cuisinier, avocat, mécanicien et ainsi de suite. Vous consacrez par la suite toute votre vie active à l’entreprise d’un autre et contribuez ainsi à enrichir cette personne.» Or, pour atteindre la sécurité matérielle, il est impératif de s’occuper de ses propres affaires. «Conservez votre emploi de jour et mettez-vous à acheter des actifs, conseille Kiyosaki. Souvenez-vous que les pauvres et la classe moyenne travaillent pour l’argent, les riches font en sorte que l’argent travaille pour eux.»

Ce n’est que parce que leur source de revenus ne provient pas uniquement de leur salaire et ne dépend pas entièrement de leur employeur que les «papas riches» ne craignent pas les périodes d’inactivité et de chômage. Qu’ils aient un emploi ou pas, cela n’a aucune incidence sur leurs avoirs, qui continuent de croître d’eux-mêmes. Un peu comme la graine qui, arrosée pendant des années, se transforme en arbre solide ne nécessitant plus vos soins pour grandir. Ses racines sont suffisamment profondes et il peut désormais vous procurer de l’ombre. Cette pensée n’est pas sans rappeler celle de Benjamin Franklin. En 1748 déjà, l’inventeur du paratonnerre prodiguait le conseil suivant dans son Advice to a Young Tradesman: «Rappelle-toi que l’argent est doté de puissance génitale et de fécondité et que les rejetons peuvent engendrer à leur tour et ainsi de suite.»

« Les pauvres et la classe moyenne achètent à la sueur de leur front des éléments de passifs qui n’ont pas de réelle valeur dès qu’ils les ramènent chez eux »

L’erreur classique en matière d’investissement? Considérer son toit comme un actif. «Une propriété vient chercher de l’argent dans votre poche», rappelle Kiyosaki. Outre l’hypothèque, les taxes foncières et l’impôt sur la valeur locative, une maison coûte cher à l’entretien. Or, un actif par définition met de l’argent dans votre poche sans qu’un quelconque effort de votre part soit nécessaire. L’entreprise qui ne requière pas votre présence, des droits d’au­teur, un portefeuille d’actions ou encore des biens immobiliers qui génèrent des revenus locatifs sont des exemples d’authentiques actifs.

Autre conseil prodigué par les «papas riches»: en finir avec la ­fièvre acheteuse. «Les pauvres et la classe moyenne achètent à la sueur de leur front des éléments de passifs qui n’ont pas de réelle valeur dès qu’ils les ramènent chez eux», explique Kiyosaki. A ­la première augmentation de salaire, ils cèdent à la tentation d’acheter un complet Armani ou une nouvelle voiture à crédit. Mais «quand une personne achète un objet de luxe à crédit, il arrive souvent qu’elle éprouve tôt ou tard de l’amertume à l’égard de cet objet car la dette qui en résulte devient rapidement un fardeau financier» A l’inverse, utiliser son intelligence financière pour acquérir des biens procure un sentiment indicible de fierté. Kiyosaki cite l’exemple de son épouse qui patienta quatre ans avant de s’acheter une Mercedes, soit le temps nécessaire pour que son portefeuille de placements immobiliers génère suffisamment d’argent pour payer le véhicule.

« Faire que l’argent travaille pour soi »

Enfin, les «papas riches» apprennent à leurs enfants que les plus grandes pertes résultent souvent d’occasions manquées. Ils leur expliquent qu’immobiliser la totalité de leur capital dans leur maison les prive de la force de frappe financière nécessaire lorsqu’une bonne affaire se profile à l’horizon. Une personne avisée garde par conséquent toujours en réserve une somme d’argent qu’elle investit à bon escient, dès qu’une opportunité alléchante surgit.

Dr Jean-Paul Pougala est écrivain camerounais, directeur de l’Institut d’Etudes Géostratégiques et professeur de « Géostratégie Africaine » en Master2 à l'ISMA (Institut Supérieur de Management) de Douala (Cameroun) – Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. – www.pougala.org.