Les technologies de l information (IT) et le climat des affaires en Afrique sont en train de changer rapidement avec la création de nouvelles opportunités et des défis pour les entreprises et leurs services informatiques.
Des révolutions sont en court en Afrique au niveau de l essor technologique et des consommateurs, et la technologie jouera un rôle clé dans la conduite de cette transformation.
Pour savoir comment les responsables informatiques de l'Afrique réagissent à ces opportunités, le Centre IBM en connaissances appliquées, en collaboration avec le Center for CIO Leadership d IBM ont réalisé un sondage auprès de 180 responsables informatiques dans 29 entreprises africaines basées en Egypte, en Afrique du Sud, au Kenya, au Nigeria et au Maroc.
IBM a révélé aujourd'hui les résultats de cette nouvelle étude qui a démontré que même si près de 87% des responsables informatiques africains considèrent que les nouvelles technologies comme les solutions d analyse, le cloud, les mobiles et les médias sociaux sont essentielles à la réussite de l'entreprise, seulement 53% d entre eux s emploient à adopter ces technologies.
Se positionner stratégiquement en vue des prévisions favorables
Les résultats de l'enquête d'IBM ont également confirmé que 36 % des entreprises africaines embrassant les technologies émergentes pourraient être considérées comme « précurseurs » parmi leurs pairs en termes de priorisation et d'adoption rapide des technologies.
Les économies africaines devraient maintenir des niveaux élevés de croissance économique au cours de la prochaine décennie, relançant la consommation d environ 400 milliards de dollars US d'ici 2020, selon les estimations d IBM. Les secteurs qui devraient bénéficier de cette croissance accrue sont notamment le commerce de détail et de gros, la banque de détail, les télécommunications et le tourisme. Cela représente une énorme opportunité pour les entreprises africaines, si elles sont prêtes à la saisir.
Cependant, l'étude IBM constaté que le manque d'adoption des technologies empêche de nombreuses entreprises africaines d'atteindre la croissance et la progression qu elles pourraient avoir autrement. « Les principales raisons pour ne pas franchir le pas de l'adoption sont le besoin ressenti par les responsables des technologies de jouer un plus grand rôle dans la direction stratégique de l'entreprise, le manque de développement des compétences IT à travers le continent, et les problèmes de sécurité de l'information », explique Nicholas Nesbitt, le directeur général d'IBM pour l'Afrique de l'Est.
Donner à l IT une place stratégique
Les entreprises africaines identifiées comme précurseurs dans l'enquête d IBM ont une approche très différente dans leur façon d adresser leurs préoccupations IT. Par exemple, 85% des entreprises « exemplaires » lient leurs investissements en IT à leurs objectifs opérationnels, contre 67 % de leurs pairs. 79% de ces précurseurs utilisent des métriques et des tableaux de bord pour évaluer le risque informatique, contre 46 % de leurs pairs. 46% des précurseurs développent les compétences nécessaires pour répondre aux besoins futurs de l'entreprise, comparativement à 26% de leurs pairs.
Les entreprises africaines avant-gardistes ont trouvé des moyens d encourager leurs responsables informatiques à travers un changement culturel, ajoute le rapport. Celles-ci bénéficient également d un soutien de leur direction et voient l IT comme une partie intégrante de la stratégie d'entreprise, au lieu de les reléguer à un simple rôle de soutien dans la réussite de l'entreprise. Ce niveau d'engagement interne nécessite une communication ouverte et claire et la collaboration entre les responsables informatiques et leurs pairs d'affaires, des actions que les précurseurs font 40% plus souvent, selon l'enquête d IBM.
« L'Afrique se caractérise par un esprit d'innovation, et un marché fort d un milliard de personnes, prêtes pour des produits et des solutions innovantes », a déclaré Nesbitt. « Indépendamment des réalités individuelles, l opportunité de croissance des entreprises par l'adoption de l'informatique ne peut être niée. Les précurseurs dans le monde des affaires africain ont vu le potentiel et ont mené des actions pour les aider à le réaliser. Avec la bonne stratégie, leurs pairs peuvent suivre. »