Nous vivons dans un monde connecté ; un monde dans lequel, qu'on le veuille ou pas, nous sommes tous reliés aux communautés numériques qui nous tiennent informées et peuvent nous aider à apprendre, partager et consommer de manière plus efficace.
Le marche incontournable vers ce modèle de fonctionnement interentreprises connecté est en cours et perpétuée par les grandes tendances technologiques dont le mobile, la convergence vers des applications d'entreprise conviviales, la présence en plein essor des canaux de médias sociaux et le « cloud computing ».
Ce dernier est particulièrement pertinent en Afrique où une communauté d'affaires connectée via l’informatique dématérialisée (cloud) pourrait faire baisser le coût des affaires, exposer les entreprises locales à des clients mondiaux et permettre aux petites entreprises et entrepreneurs d’éviter les obstacles traditionnels à l'acquisition de clients (pas de frais de commercialisation, approvisionnement, exécution des commandes moins cher, et possibilités de développement d’une marque sociale pouvant rivaliser avec les plus grandes marques).
En 2014 et bien après, les grandes tendances comme celles-ci auront clairement un impact transformateur sur l'économie mondiale en général, et sur l'économie de l'Afrique en particulier. Derek Kudsee, COO de SAP Afrique, a mis en évidence certaines de ces tendances.
Le rôle central de la jeunesse dans l'avenir de l'Afrique
Les jeunes du continent africain jouent un rôle clé dans l'économie de la région puisque la moitié de la population de l'Afrique aura moins de 24 ans en 2050. Les jeunes sont le moteur de l’adoption de la technologie par la société et les jeunes d'aujourd'hui forment la génération la plus branchée de l'histoire de l'humanité. Une grande quantité des technologies modernes et des outils de communication qui sont devenus monnaie courante aujourd’hui : par exemple, Facebook, Mxit et BBM sont les résultats des innombrables interactions sociales entre les jeunes.
L’injection massive de jeunes travailleurs dans l'économie régionale amène la croissance et la stabilisation progressive de la classe moyenne de l'Afrique. En 2030, la nouvelle classe moyenne de l'Afrique comptera plus de 300 millions de personnes, se traduisant par un énorme potentiel de dépenses et d’idées d’affaires.
La puissance d’accroître en permanence l’utilisation des mobiles et des réseaux sociaux
L'activité mobile fait partie des domaines destinés à connaître un autre boom sur le continent : il y aura environ un milliard d'appareils mobiles en Afrique d'ici 2016. Cette forte progression de l'adoption du mobile a également un effet marqué sur les taux d'adoption des sites de réseautage social.
Les Réseaux populaires tels que Twitter et Facebook, que beaucoup de gens utilisent pour animer leurs vies personnelles et sociales, ont un certain nombre de choses en commun :
Ils sont tous construits sur une infrastructure technologique « en cloud », ce qui signifie qu'il n'est pas nécessaire de télécharger le logiciel ou de s'inquiéter de mises à niveau, les utilisateurs ont juste besoin d'un appareil connecté à Internet pour accéder à une expérience partagée partout où il y a la connectivité.
Ces réseaux génèrent tous de puissantes communautés de pairs : des commerçants, des institutions financières et des experts avec lesquels les gens peuvent se connecter de manière efficace, apprendre et participer.
Ils offrent toutes les capacités uniques qui prennent la forme de meilleures pratiques ou d’expériences de première classe : il suffit d’un clic pour acheter sur Amazon ou effectuer une recherche Google.
Ces technologies sont en train de remodeler le monde dans lequel nous vivons, en changeant la façon dont nous collaborons, dont nous travaillons, dont nous nous éduquons (Regenesys Business School), dont nous faisons des achats (Kalahari.com) et dont nous transférons de l'argent, en particulier aux personnes exclues du système bancaire par le biais des plates-formes telles que M -Pesa. Autrement dit, la technologie sera un facteur clé déterminant dans la façon dont la société sera organisée à l'avenir.
La capacité d’adaptation des entreprises aux nouvelles opportunités d'affaires
Les entreprises dynamiques et avant-gardistes s’emploient adroitement à capitaliser sur ces opportunités créées par la dynamique des réseaux, car elles reconnaissent qu’elles ne peuvent plus être compétitives par elles-mêmes. Par exemple, l'arrivée des systèmes de technologie In-memory comme la plate-forme SAP HANA qui réduit considérablement le temps et le coût du traitement des données qui sont stockées en mémoire sur des disques SSD ou de la RAM. En outre, les technologies de ce type offre désormais la possibilité d'effectuer une analyse prédictive en temps réel sur des volumes de données toujours croissants, permettant aux entreprises d’identifier de nouvelles opportunités d'affaires ou d’être éclairées sur les risques précédemment cachés.
« L'économie en réseaux est inévitable. Une entreprise ne peut pas atteindre ses objectifs coûts, revenus et flux de trésorerie de façon isolée, sans être en mesure de s'engager efficacement avec les clients et de collaborer avec leur chaîne d'approvisionnement », remarque Derek Kudsee.
Beaucoup d'entreprises commencent à reconnaître qu’elles peuvent se créer une nouvelle dynamique et permettre la mise en place de nouveaux processus en étant connectées à une communauté de partenaires et de pairs.