Permettre à l'Afrique de former elle-même ses cadres et ses scientifiques, de les garder sur place et de leur offrir des débouchés : l'idée commence à faire son chemin.
C'est dans cette logique que s'inscrit l'initiative Arist (African Renaissance Institute for Science and Technology), une structure qui réunit universitaires, experts et acteurs du développement venus de différents pays. Présidée par Winston Wole Soboyejo, professeur à Princeton (Etats-Unis), Arist entend s'appuyer notamment sur la diaspora africaine en Europe et en Amérique du Nord pour favoriser l'essor des institutions universitaires locales.
Depuis fin 2008, plusieurs réunions ont été organisées sur des thèmes comme le traitement de l'eau ou l'énergie et ont permis d'élaborer un plan d'action pour les deux prochaines années.
« Il s'agit d'une initiative majeure pour permettre le décollage économique du continent noir », souligne Paul Giniès, directeur du 2iE (Institut international d'ingénierie de l'eau et de l'environnement) de Ouagadougou (Burkina Faso).
Le 2iE est l'une des institutions les plus impliquées dans cette démarche.